Bloc Container
Bloc entete
Bloc Bandeau
Bloc corps
Bloc centre

Communiqués de presse / Dakar

18/01/2009



Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4

Après deux semaines à parcourir l’Argentine et le Chili, les concurrents qui sont venus à bout du Dakar 2009 furent fêtés ce matin à Buenos Aires. Une belle cérémonie de podium où la totalité des rescapés a pu profiter une dernière fois de la chaleur et de l’engouement des Argentins. Frédéric Chavigny et Stéphane Singery n’ont pas boudé la fête en hissant leur Nissan Pathfinder sur le podium (en 50ème position) au milieu de l’équipe Dessoude.

Pour une première participation en compétition, s’attaquer à un Dakar est un peu « gonflé »… Et pourtant, Frédéric et Stéphane ont réussi leur pari et de quelle manière ! Une 50ème place au général sur 91 véhicules à l’arrivée, alors qu’ils étaient 178 à s’élancer de Buenos Aires le 4 janvier dernier. Deux semaines intenses où la difficulté et le plaisir ont savamment cohabité. Pour Frédéric, il n’y a rien à regretter : « Ce fut une superbe première expérience en traversant deux pays fantastiques dans des paysages magiques. Nous n’avons rien à regretter de ce que nous avons vécu. Nous avons roulé partout et ressenti vraiment les choses. Je crois bien que nous avons pris goût à ce type d’aventure et qu’il y en aura d’autres. Il faudra s’organiser professionnellement car il s’agit d’une longue coupure. Mais être ainsi coupé du monde pendant 15 jours n’est pas forcément désagréable. Cela fait beaucoup de bien de pousser le bouton « reset » et de remettre les compteurs à zéro. L’équipe Dessoude et son patron André furent extraordinaires. Ils ont pris grand soin chaque soir de la voiture que nous « cabossions » quelque peu pendant la journée, mais aussi de nos petits bobos. Nous avons évolué dans une super ambiance en sentant que derrière tout le monde poussait pour que nous arrivions au bout. C’était génial ! »

Stéphane fait le même constat : « Je crois que Frédéric a bien traduit nos pensées. Il n’y a rien à regretter et l’aventure fut belle. Un immense merci à toute l’équipe Dessoude pour le super boulot. Un immense merci à nos partenaires, sans eux pas de Dakar possible, sans oublier nos familles qui a distance nous ont soutenus. Un grand moment de bonheur dans des décors de rêve… »

André Dessoude, le « boss », est très satisfait du résultat des petits nouveaux, mais pas vraiment étonné : « Cette 50ème place est superbe. J’avais confiance en eux depuis le début, car ils sont malins et aucune situation ne les déstabilise. Il y a toujours une solution. Penser ainsi en rallye raid est avoir fait la moitié du travail. Ne jamais baisser les bras quel que soit l’obstacle. Attentifs et prudents, ils ont bien compris comment gérer leur course. Bravo !

 

16/01/2009



Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4

La 13ème étape permettait de rallier La Rioja à la deuxième ville du pays, Cordoba, connue pour être le haut lieu des passionnés de rallyes. Sur ce terrain très technique, laissant la part belle au pilotage, les rallymen se sont régalés. A une journée de l’arrivée, Frédéric Chavigny et Stéphane Singery restent toujours aussi concentrés et gardent leur objectif en ligne de mire : atteindre demain l’arrivée, à Buenos Aires.

Cette avant-dernière étape dont la spéciale fut tronquée, comptait finalement 220 km de secteur sélectif au lieu de 500. Les intempéries ayant rendu le terrain impraticable. Les pilotes furent à la fête, mais les amateurs durent prendre garde à un excès de confiance dans un environnement parsemé de cactus.

Certaines routes empruntées aujourd’hui font partie du patrimoine des rallyes WRC. Peut-être encore plus qu’ailleurs, la fête fut extrêmement populaire. Stéphane arrive au bivouac tout sourire et commente sa journée : « Pour la première fois en 15 jours, pas de poussière…nous avons pu rouler les vitres ouvertes. En plus, il faisait extrêmement chaud.

Ce fut une spéciale de toute beauté, très technique et très glissante, suite aux pluies de la veille… Sur les petits cailloux et la pellicule de terre grasse, c’était chaud ! Il fallait prendre garde aux trajectoires pour ne pas risquer de heurter un gros caillou en bordure de piste. Mais pas de crevaison et pas de sortie de route, tout s’est bien passé… »

Pour Frédéric, même constat : « Il y avait une foule incroyable sur tout le parcours. Sur la spéciale, à un endroit, il y avait des centaines de spectateurs sur 800 mètres environ, agglutinés comme des abeilles dans une ruche. La spéciale était très amusante. Mon seul regret, elle arrive à la fin du rallye. Le paysage était splendide, même si je n’ai trop eu le temps de le détailler. »

Demain, le rallye reviendra à son point de départ, Buenos Aires. Pour l’ultime journée de course, les

rescapés traverseront des paysages familiers au coeur de la Pampa. De longues pistes roulantes sur les lesquelles 227 km seront chronométrés. Ultime épreuve avant la délivrance et l’arrivée sur Buenos Aires.

 

15/01/2009



Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4

La 11ème spéciale, hier, entre Copiapo et Fiambala fut annulée. Les prévisions météorologiques

annonçaient un fort brouillard sur l’ensemble du parcours, et le timing horaire de l’étape ne pouvant être modifié en raison du passage de la Cordillère des Andes et de la frontière entre le Chili et l’Argentine, les organisateurs ont décidé d’annuler ce secteur chronométré. Les concurrents ont finalement rejoint le bivouac de Fiambala en liaison, sous un grand et beau soleil... De la magie à chaque virage en traversant la Cordillère.

Sur le bivouac de la première partie de l’étape marathon (donc sans assistance), installé à Fiambala, s’est invitée une chaleur torride qui s’est prolongée une bonne partie de la nuit. Mais vers 6h du matin, se sont des trombes d’eau qui se sont cette fois déversées sur les concurrents à peine réveillés. Ces conditions météo modifièrent sensiblement les conditions de piste.

Aujourd’hui donc, direction La Rioja, plus au Sud-Est et retour vers la Pampa en laissant la Cordillère derrière soi. La 12ème spéciale déjà raccourcie ce matin d’une trentaine de kilomètres pour contourner un site archéologique, a été neutralisée en fin d’après-midi…Raison invoquée : « Compte tenu du nombre important de concurrents en difficulté dans les dunes molles situées entre les kilomètres 140 et 170 de la spéciale, la Direction de course a décidé de neutraliser la fin de l’étape pour permettre à ces concurrents de rejoindre La Rioja en liaison à partir du kilomètre 175. »

Pour Frédéric Chavigny et Stéphane Singery, pas de problème particulier jusqu’à la neutralisation de la spéciale. Tous deux sont sur le chemin du bivouac de La Rioja, qu’ils atteindront dans la soirée. Sourire aux lèvres et avec bonne humeur…comme à leur habitude !

Demain, direction Cordoba, la « capitale » argentine des aficionados du sport automobile. C’est dans cette région que se déroule depuis de nombreuses années une manche du WRC. Mais la nuit dernière, des pluies diluviennes se sont abattues sur la région de La Rioja et Cordoba. Le tracé de la première partie de la 13ème spéciale est devenu impraticable. Le départ sera donc donné au kilomètre 324, peu après le CP4.

Jusqu’à ce point, les concurrents seront en liaison, donnant ainsi un kilométrage en course de 220 km.

L’accueil à Cordoba s’annonce « Caliente ! »

 

12/01/2009



Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4

Entre La Serena et Copiapo, les concurrents allaient enfin se confronter aux premières

dunes… Cette étape, difficile et quelque peu surprenante n’a pas fait de cadeau. Les trois journées qui se profilent scelleront sans doute le classement général avant le retour vers Buenos Aires. A cette heure, peu de véhicules ont rejoint le bivouac installé dans les environs de Copiapo, en plein coeur des dunes. Un endroit magique !

Première des trois étapes annoncées déterminantes, l’arrivée sur Copiapo, aux portes du désert d’Atacama se méritait. Présenté comme le désert le plus aride du monde, ceux qui espéraient y trouver beaucoup de dunes furent comblés. Mais sur cette étape, on trouvait également de nombreux cailloux. Cette étape portait la signature du Dakar 2009, avec un tracé alternant les différents terrains. De longues portions de dunes dans le final, imposaient aux pilotes de garder leurs forces.

Sur ce tracé impitoyable, Jean-Pierre Strugo et Yves Ferri ne se sont pas vraiment amusés. En panne après le CP2, l’équipage essaye depuis cet après-midi de se dépanner sur la piste. Le bivouac est encore loin pour eux et si tout se passe bien, leur arrivée est prévue dans la nuit.

Par contre, le duo Chavigny-Singery, après avoir bataillé sur ce terrain peu coopératif, est en

passe d’atteindre le bivouac. La journée fut difficile, mais une fois de plus, l’objectif est atteint…

Plus de précisions demain sur cette 9ème étape… Demain, justement, une boucle autour de Copiapo devrait à nouveau plonger les concurrents dans un jeu de pelles et de plaque. Initialement prévue sur 670 km, la spéciale en fera finalement

 

11/01/2009



Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4

Après une journée de repos bien méritée dans la ville colorée de Valparaiso au bord de l’océan Pacifique, les concurrents du Dakar encore en course attaquent leur deuxième semaine de périple. Aujourd’hui, entre Valparaiso et La Serena, sur 294 km de secteur chronométré les équipages ont pu goûter aux joies des routes de moyenne montagne. Une étape pour les « pilotes ». Jean-Pierre Strugo a « déroulé » tranquillement sans prendre de risques sur ces pistes étroites et Frédéric Chavigny s’est tout simplement fait plaisir…

Place au pilotage, place à la technique entre Valparaiso et La Serena. Cette étape sur le sol chilien en a piégé plus d’un… Si les leaders se sont promenés, derrière certains apprentis pilotes ont souffert ou pire ont hypothéqué toute chance de voir Buenos Aires en finissant leur course au fond d’un trou.

Pour Jean-Pierre Strugo et Yves Ferri, pas de panique, la prudence fut de mise : « Nous avons eu droit à une belle spéciale au pilotage très sympa. Nous avons choisi de rouler

« tranquillement », il y avait matière à se sortir très vite, et d’ailleurs, pas mal de concurrents se sont fait piéger. Nous avons commis une légère erreur et terminé dans un champ. Rien de bien méchant et sans

conséquence, mais certains ont fini dans un ravin. Inutile de jouer ce jeu alors que les écarts en T2 sont énormes. Nous sommes 5ème de la catégorie et les équipages devant ont entre 1 et 3 heures d’avance sur nous et derrière, nos poursuivants sont à plusieurs heures. Nous n’avons plus rien à gagner en prenant des risques et reprendre 10 minutes ne changera rien. Ce qui nous intéresse à présent est la place au général. A mi-course et compte tenu des événements, nous avons revu nos objectifs. Il ne serait pas raisonnable d’aller chercher les Toyota. Notre but est à présent le podium en continuant à rouler à notre rythme et plus la victoire finale. Par expérience, sur les cinq premiers au général, trois seront sans doute à l’arrivée sans gros problème. J’espère seulement que nous serons parmi ces trois là. Le rallye est jusqu’à présent très sympa. A part ce problème de poussière, très gênant, les étapes sont belles et le tracé très beau. Le programme ressemble beaucoup dans sa globalité à celui de l’Afrique.

Demain, ce sera la découverte du sable de l’Atacama. J’ai en général un bon feeling avec le sable j’attends de faire connaissance avec celui-là… » Sur le deuxième Pathfinder T2 du team Dessoude, Frédéric Chavigny et Stéphane Singery n’ont pas boudé leur journée de repos et en ont profité pour recharger les batteries… Après une semaine de course, déjà beaucoup de belles histoires à raconter sans perdre de vue leur objectif, atteindre Buenos Aires : « Après sept jours de course, si l’on devait retenir le plus difficile, nous dirions : la poussière, la chaleur et la fatigue, ou plutôt le manque de sommeil. Dormir deux ou trois heures par nuit, c’est un peu juste… Les pistes sont superbes, mais après le passage des camions, sur certaines portions dans le fesh-fesh, ce n’est plus difficile, cela devient tout simplement impossible. Je crois que l’organisation n’a pas bien mesuré l’impact du passage des camions sur ces pistes et la difficulté de dépasser. »

 

09/01/2009



Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4

L’étape transitoire, à cheval sur deux pays, entre Mendoza (Argentine) et Valparaiso (Chili), a de nouveau fait des dégâts chez les têtes d’affiches avec l’abandon de Stéphane Peterhansel. Du côté du Team Dessoude, Jean-Pierre Strugo tient le cap et Frédéric Chavigny s’accroche avec conviction. En traversant les paysages magiques de la Cordillère des Andes, au pied du plus haut sommet du continent sud-américain, l’Aconcagua (6952m), les concurrents en ont pris plein les yeux. En arrivant à Valparaiso, première ville étape au Chili, les spectateurs se sont montrés tout comme en Argentine, très démonstratifs et ont acclamé avec ferveur le rallye.

Cette étape a permis à la caravane du Dakar 2009 de passer de l’Argentine au Chili. Un passage de frontière grandement facilité par les autorités des deux pays. La météo, particulièrement clémente sur les Andes aujourd’hui, a permis de profiter pleinement du paysage. Un ciel bleu limpide et des sommets enneigés, une véritable carte postale. Côté parcours, en raison de fortes pluies, la spéciale du jour a été raccourcie en passant de 317 à 244 km. De véritables bourbiers s’étant créés sur la piste, l’organisation a préféré éviter de plonger les concurrents dans de grosses « galères ». De même, l’étape d’hier s’étant révélée impitoyable pour les camions (dont une trentaine était toujours piégée dans les dunes cette nuit), la spéciale fut annulée aujourd’hui pour la catégorie. Le temps de rassembler les troupes avant la journée de repos…

Pour Jean-Pierre Strugo et Yves Ferri encore une longue journée et de longues heures de route : « La spéciale était sympa avec un premier secteur de dunettes fort agréables. Nous avions bien dégonflé afin de ne pas rester plantés. Les 20 kilomètres suivants dans le fesh-fesh furent une horreur… Nous

avons sorti quelqu’un et dans un deuxième temps c’est nous qui nous sommes plantés pendant un bon quart d’heure. Heureusement, un bon samaritain a donné un coup de sangle pour dégager le Pathfinder.

Ensuite la piste est devenue roulante et comme nous avions dégonflé…nous avons crevé, deux fois. Enfin, une petite séance de jardinage, pas bien méchante, d’une dizaine de minutes. Le paysage était grandiose aujourd’hui, tant sur la spéciale que sur la liaison qui a suivie. Au beau milieu de la Cordillère des Andes, on se sent vraiment tout petit… »

Frédéric Chavigny et Stéphane Singery ont « galéré » durant cette étape, mais une fois de plus ils ont su se sortir de ce mauvais pas. Un petit souci de capteur et un dépannage par leurs propres moyens sur la piste. Il en faudrait plus pour arrêter ces deux là. La halte à Valparaiso demain ne sera pas superflue pour reprendre quelques forces avant d’aborder la seconde partie de course. Buenos Aires est encore loin…

Demain, une bonne et salvatrice journée de repos pour tous. L’occasion de remettre en état la mécanique et de reposer un peu les corps après une semaine bien remplie et très éprouvante.

 

08/01/2009



Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4

Au lendemain de l’abandon de Christian Lavieille et Jean-Paul Forthomme sur le Proto 05 dans des conditions brutales, le Team Dessoude tente de panser ses blessures. Il reste deux véhicules en course en catégorie Production, dont le Nissan Pathfinder de Jean-Pierre Strugo actuel 4ème de la catégorie. Les « rookies » Frédéric Chavigny et Stéphane Singery poursuivent leur chemin en franchissant chaque jour les multiples obstacles qui se dressent sur leur route.

Entre San Rafael et Mendoza, capitale vinicole de l’Argentine, la sixième spéciale devait théoriquement être neutralisée au CP2, afin de faire repartir ce matin un maximum de concurrents ayant passé une bonne partie (voire la totalité) de la nuit dans les dunes. L’étape d’hier entre Neuquen et San Rafael ayant été terrible, piégeant de nombreux véhicules dans des dunes bien différentes des dunes africaines. Leur particularité étant d’être parsemées d’une végétation très dense. Finalement, c’est au CP1 à 19h00 que les chronos se sont arrêtés…

Pour Jean-Pierre Strugo et Yves Ferri, hier ne fut pas une simple formalité mais un véritable marathon qui a duré un peu plus de 11 heures… et furent les derniers à arriver « dans les temps ». Tous les autres écoperont d’une pénalité forfaitaire dont la conséquence sera de creuser encore plus les écarts. Jean-Pierre revient sur les malheurs d’hier : « La journée fut franchement longue et assez pénible. Nous avons crevé une fois, puis à deux reprises nous avons déjanté. Un peu avant les dunes, une transmission nous a lâchés. Dans un premier temps, nous avons décidé de rentrer dans le cordon comme cela, mais nous avons très rapidement changé d’avis en voyant l’état du terrain… Nous étions arrêtés non loin de Jun Mitsuhashi qui avait le même problème, sauf que nous avions la pièce dans la voiture (et que Yves l’a changée) alors que lui fut contraint d’attendre le camion T4. Bien content d’en terminer, nous avons atteint le bivouac en fin de soirée… »

Aujourd’hui, l’étape réduite initialement à 178 km de secteur chronométré (au lieu de 395) s’est vue neutralisée à 19h00 au CP1. A nouveau des cordons de dunes et du roulant avant de se retrouver sur les contreforts des Andes. Jean-Pierre et Yves une nouvelle fois ne se sont pas promenés :

« Ce fut une belle spéciale avec une cinquantaine de kilomètres de dunes dures mais intéressantes. Ensuite une centaine de kilomètres de pilotage « pur plaisir ». Malheureusement, notre étape fut un peu gâchée par une erreur de débutant. Nous nous sommes plantés en haut d’une crête en voulant éviter un motard et nous avons eu un petit souci avec notre bouteille d’air pour regonfler. En tout, une trentaine de minutes de perdues. Je trouve un peu dommage qu’en prenant le départ ce matin nous n’avions pas le classement de la veille. C’est assez gênant pour « gérer » sa course. J’ai bien peur que ce soit pareil demain en raison d’une nouvelle neutralisation au CP1… Pour le général, nous sommes au dessus de nos prévisions à environ la mi-course. En T2, nous sommes un peu en dessous de nos pronostics. La course est loin d’être terminée. »

 

07/01/2009



Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4

A seulement 5 km de l’arrivée de la spéciale du jour, alors qu’il occupait la 11ème place de ce tracé impitoyable, le Proto 05 de Chrstian Lavieille et Jean-Paul Forthomme s’est subitement embrasé. Pas plus de 2 minutes pour transformer le véhicule en brasier. Fort heureusement, l’équipage s’en sort indemne, mais la déception est immense. Ce nouveau coup du sort vient anéantir des mois de travail et de développement. Le moral est touché. En attendant, les deux Nissan Pathfinder T2 de Jean-Pierre Strugo et Frédéric Chavigny sont toujours en piste. A 20h00, seulement 27 concurrents ont franchi la ligne d’arrivée…

Une spéciale éprouvante attendait aujourd’hui les concurrents entre Neuquen et San Rafael dans la

Province de la Pampa, une vraie et impitoyable étape du Dakar. Le premier tournant décisif en tête de

course. Le sable a fait son apparition, avec notamment le franchissement d’un cordon de dunes de 20km.

De longs passages en hors pistes agrémentés de tronçons techniques, plus quelques remontées de

« rios » (l’oued local…), voilà le programme qui attendait les rescapés. Les voitures d’usine ont souffert, alors que penser des amateurs…la majorité d’entre eux est bien partie pour passer la nuit dans les dunes. Tout avait bien commencé pour le Proto 05. Parti sur le bon rythme, Christian Lavieille savait que la journée serait difficile. Alors que l’arrivée se profilait à 5 km, coup de théâtre…

« Il restait deux cordons de dunes à passer au milieu des spectateurs venus fort nombreux. En passant le deuxième nous avons senti une odeur de fumée dans l’habitacle et vu les spectateurs qui nous faisaient de grands signes pour nous arrêter. J’ai freiné et dès que je me suis arrêté, la voiture s’est instantanément enflammée. La cause de ce soudain embrasement, nous ne la connaîtrons sans doute jamais. Est-ce de l’herbe très sèche qui s’est accumulée sous la voiture et qui a mis le feu ? De l’huile sur l’échappement brûlant ? Nous n’avons pas la réponse. Ce qui est sûr, c’est qu’aucun témoin d’alerte ne s’est déclenché…

En 30 secondes tout est parti en fumée. C’est un coup dur, car trouver des budgets devient de plus en plus difficile, je comptais sur le Dakar pour faire un bon résultat et là…plus rien. Nous roulions sagement depuis le début en sachant que certaines étapes comme aujourd’hui allaient être terribles. Nous avions un bon coup à jouer en terminant 11ème. Tout cela est réduit à néant. Je pense aussi à André Dessoude qui nous a fait confiance et qui perd gros aujourd’hui en perdant sa voiture. »

Aux côtés de Christian, Jean-Paul Forthomme a eu très chaud…

« Je suis content d’être entier ce soir. Pas le temps d’avoir peur…J’ai tout de suite regardé si Christian était sorti et je me suis éjecté vite fait de l’habitacle qui commençait à brûler. J’ai essayé de récupérer mon sac, mais comme les flammes venaient de l’arrière et que le vent assez fort les rabattait vers l’avant, un rideau de flammes m’en a empêché. Plus de passeport, plus de portefeuille, mais la vie sauve c’est le plus important. L’embrasement s’est produit en une fraction de seconde. Des tas de choses traversent l’esprit à ce moment là…. »

 

06/01/2009



Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4

André Dessoude avait prévenu avant le départ, sur ce Dakar il faut jouer la carte de la patience.

Effectivement, alors que nous ne sommes qu’à la 4ème étape du rallye, il y a déjà beaucoup de

casse. Comme hier, Christian Lavieille n’a pas forcé son talent et a roulé de façon sage, 17ème sur le chrono et 14ème au général, ce qui correspond au pronostic du « Sorcier de Saint-Lô » à ce stade de la course. Idem pour Jean-Pierre Strugo qui en pilote expérimenté sait se placer en embuscade.

Enfin, le duo Chavigny-Singery poursuit sur sa lancée en enchaînant les spéciales avec toujours

autant d’enthousiasme, d’application et de bonne humeur. Nous reviendrons demain en détails sur cette « folle aventure » avec nos deux compères.

La spéciale du jour offrait de belles perspectives, autant au niveau sportif que contemplatif. De beaux

paysages mais aussi quelques passages piègeux s’offraient aux concurrents encore en course.

Christian Lavieille poursuit sur le rythme qu’il s’est fixé, le plaçant en position d’attente en ménageant la mécanique : « Nous avons chaussé pour la première fois les « All Terrain », nouveaux pneus de BF Goodrich et sur le tracé du jour j’en suis satisfait. La piste enchaînait du technique, du rapide, puis du sinueux assez rapide, il était impératif de rester concentré sur un parcours aussi varié. Sur les grandes compressions la voiture s’est parfaitement bien comportée. Nous avons beaucoup progressé de ce côté-là.

Certains passages étaient trialisants à travers des canyons plantés dans la Pampa sablonneuse. Nous avons ménagé le Proto au maximum sans tirer sur les rapports. Demain, un « gros morceau » s’annonce, alors patience… »

Installé aux côtés de Christian dans l’habitacle du Proto 05, Jean-Paul Forthomme n’a pas regretté sa journée : « Christian a vraiment piloté de façon cool, pas excité et bien conscient de ménager la voiture. La navigation n’a posé aucun problème. Nous sommes passés dans un décor superbe, au dessus d’un lac dans lequel plongeaient de magnifiques falaises. Un très bon moment… »

Pour Jean-Pierre Strugo et Yves Ferri, une étape claire et sans nuage : « Encore une belle et bonne étape Dakar. Aucun problème à signaler, pas de crevaison, pas de plantage de notre côté. Par contre, quelquesuns de nos adversaires ont eu un peu de mal. A suivre… »

André Dessoude, après quatre jours de course, réfléchit déjà à la suite du programme :

« Nous sommes dans nos prévisions à ce stade de la course. Christian est pile à la place au général que nous avions imaginée. Il fait exactement ce qu’il faut faire en la circonstance et prend grand soin de sa voiture. Il fait preuve de beaucoup de bon sens et de patience. Concernant Pavel Loginov, nous avons fait tout notre possible pour qu’il puisse repartir, mais le règlement est le règlement et il n’a pas franchi la ligne d’arrivée avec son co-pilote. Le collège des commissaires sportifs fut intraitable. Nous sommes très déçus pour lui et pour l’équipe. Ils se préparent depuis des mois et tout s’arrête si vite. C’est dur. « Jipé » Strugo est un peu dans la même situation que Christian et suit une tactique assez similaire. Calme face aux attaques de ses adversaires, il ne se laisse pas impressionner par la concurrence. Il sait parfaitement que la course va être longue. Sa force est avant tout sa grosse expérience.

 

05/01/2009



 

Alors que le Dakar était hier sous une chaleur écrasante, ce soir au bivouac de Jacobacci, c’est la
pluie qui s’est invitée. Entre Puerto Madryn, au bord de l’Atlantique, et Jacobacci, cap plein ouest.
Le vent a laissé place à une pluie fine en fin d’après-midi et le thermomètre a sérieusement chuté.
Mais sur la spéciale du jour, aucune intempérie…Christian Lavieille a assuré le bon train et reprend trois places au général. Après les mésaventures de la veille et en partant en 131ème position ce matin, Jean-Pierre Strugo a fait une bonne spéciale aujourd’hui malgré une crevaison. Frédéric Chavigny et Stéphane Singery avaient vécu une étape longue et difficile hier, ils n’ont pas chômé aujourd’hui non plus et se classent à la 100ème position du général. Le Dakar 2009 est terminé pour Pavel Loginov, contraint à l’abandon après le malaise de son navigateur hier. Kirril Shubin fut tout simplement victime d’un coup de chaud, sans gravité mais qui a nécessité une petite hospitalisation. Son état de santé est désormais satisfaisant.
En quittant Puerto Madryn la météo était au beau fixe, mais en arrivant à Jacobacci, un fort vent de sable puis des gouttes de pluie ont rapidement rafraichi l’atmosphère…façon Maroc en janvier.
Pour la voiture de tête du Team Dessoude, le Proto de Christian Lavieille et Jean-Paul Forthomme : « Todo bien ! » Une 13ème place au général et une 14ème dans la spéciale, une bonne journée…
« Petit coup de stress pour démarrer la journée quand dès la liaison nous n’avions plus d’intercom (liaison
radio pilote-copilote). Nous avons utilisé le secours, et tout est rentré dans l’ordre. Je me voyais assez mal
sans liaison sur la spéciale… Nous avons roulé sagement, sans attaquer, en restant sur le bon rythme et
ce soir nous reprenons trois places au général. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu’au 3ème jour
de course et que de nombreuses difficultés nous attendent. Le tracé d’aujourd’hui était plutôt sympa, du
rapide, du hors-piste et du sinueux. Sur le dernier tronçon très rapide nous sommes restés sur la réserve
en préservant nos pneus afin d’éviter toute crevaison ou éclatement. Les paysages de falaises dans la
Pampa étaient vraiment superbes. »
Pour Jean-Pierre Strugo et Yves Ferri, restés prisonniers hier (comme d’autres T2) de larges zones de
fesh-fesh après le passage des camions, la journée fut plus « agréable », malgré une crevaison.
« En partant en 131ème position ce matin, nous savions que la partie ne serait pas facile. Alors qu’hier nous avons eu droit à une étape « loterie », aujourd’hui nous avons vécu la première vraie étape du Dakar. Du roulant, du fesh-fesh, des ornières, du sinueux sympa. Une bonne séance de pilotage… Le Pathfinder s’est comporté à merveille. Ce soir nous pointons en 5ème position du T2. Le rallye ne fait que commencer. »
Frédéric Chavigny et Stéphane Singery, sur le second Nissan Pathfinder du team Dessoude, comprennent un peu plus chaque jour la spécificité d’un Dakar. Les joies du fesh-fesh hier par exemple… Mais nos deux compères ont un moral d’acier et ne baissent pas les bras. A chaque jour suffit sa peine et ils sont 100ème du général. Pas si mal pour des débutants.
« Nous découvrons chaque jour ce qu’est un rallye raid et nous faisons de notre mieux pour rallier chaque
soir le bivouac. C’est vraiment une expérience à part, mais elle est loin d’être terminée… »
04/01/2009



 

Aujourd’hui le Dakar entrait en Patagonie et malgré une courte spéciale, les événements se sont quelque peu précipités sur une piste piégeuse à souhait. La température n’a pas non plus épargné les organismes et les véhicules. Une lourde chaleur a plané sur cette étape qui comptait une « monstrueuse » liaison de 600 km. Christian Lavieille sur le Proto 05 signe le 13ème chrono et reprend six places au général (16ème). Pavel Loginov a quant à lui grillé son embrayage et son copilote, Kirill Shubin fut victime d’un malaise. Chez les T2, beaucoup de temps perdu. Les « ténors » de la discipline se sont fait piéger dans du fesh-fesh un long moment, dont Jean-Pierre Strugo qui termine à la 78ème place. Enfin, l’équipage Chavigny-Singery est venu à bout de cette deuxième
étape après avoir quelque peu souffert. En entrant dans la région de Patagonie, les concurrents ont pu prendre la mesure de l’étendue du territoire argentin. La température commence à monter…et ce n’est que le début. Un peu de fraîcheur ce soir au bord de la mer dans la charmante ville de Puerto Madryn, où l’entrée dans le centre s’est fait au milieu d’une véritable marée humaine. Christian Lavieille a retrouvé le sourire après les désagréments d’hier : « Nous sommes partis en 25ème position ce matin derrière un BMW et au bout de quelques mètres nous étions dans sa poussière. Nous avons roulé sagement en laissant du champ car il était difficile de se caler sur un rythme régulier. La navigation s’est un peu compliquée et le BMW s’est trompé. Nous avons rectifié le tir assez vite et avons pu le passer. Nous sommes entrés ensuite dans une zone avec beaucoup de végétation et de fesh-fesh, vraiment très mou. Dans les broussailles nous avons même laissé un petit bout de notre aile…du vrai chiendent dur comme de l’acier. Ensuite, alors que nous avions repris un rythme soutenu, sur une grande piste, à fond de 6ème, nous avons ralenti en pensant qu’un quad était juste devant nous, mais en fait il ne s’agissait que de sa poussière qui stagnait dans l’air. Par prudence, nous avons terminé la spéciale plus « tranquillement ». Notre 13ème position n’est pas un mauvais résultat car nous avons souvent levé le pied par manque de visibilité. La spéciale était aujourd’hui beaucoup plus technique et le terrain moins porteur. La pellicule sablonneuse, plus molle, impliquait beaucoup de tirant. Le fesh-fesh s’est rapidement creusé, j’imagine sans peine que ceux qui sont loin derrière vont souffrir. La température a atteint 45°C, il commence à faire très chaud. Aujourd’hui, entre les buissons, les épineux et le fesh, le Dakar avait un petit air d’Afrique… »
 
Jean-Paul Forthomme a quant à lui apprécié sa journée :
« Super spéciale. Pas d’erreur de navigation, pas d’erreur de pilotage… Impeccable ! Plus technique qu’hier ces 237 km étaient plus intéressants. Par contre, la liaison était franchement longue… »
 
Pavel Loginov, embrayage grillé sur son Pickup 03, tente de rejoindre l’arrivée. Les T2 ont souffert aujourd’hui. Les camions T4 étant intégré dans le classement course avec les voitures, les premiers de la catégorie se sont retrouvés sur la piste avant bon nombre de voitures. En passant dans une zone de feshfesh assez délicate ils ont littéralement défoncés le terrain et il devenait impossible pour les voitures de passer. L’addition est lourde au classement général. A suivre…
Demain, direction Jacobacci, retour vers l’intérieur du pays pour une spéciale de 551km au tracé modifié.
03/01/2009



Première étape et premiers contre temps pour le Team Dessoude. Christian Lavieille casse son
arbre de transmission arrière à 30 km de l’arrivée du secteur chronométré mais parvient toutefois à
rallier le bivouac sans encombre. Pavel Loginov, sur ce tracé extrêmement rapide part en tonneau.
Plus de peur que de mal pour l’équipage russe qui a pu terminer l’étape mais en perdant de
précieuses minutes. Côté T2, Jean-Pierre Strugo termine à la 42ème place du général et 5ème de la
catégorie malgré une casse de transmission sur son Pathfinder dès le km 60. Belle performance du
duo des « débutants » Frédéric Chavigny et Stéphane Singery qui signent le 68ème chrono de la
première spéciale de leur vie !
Le Dakar 2009 reçoit en Argentine, depuis l’arrivée de la caravane, un accueil incroyable…La population
en liesse s’est pressée dès hier soir sur la Plaza Republica en plein coeur de Buenos Aires pour assister à
la cérémonie de départ. Ils n’étaient pas moins de 500 000 à venir acclamer les concurrents. Aujourd’hui, le
long du parcours on retrouvait le même engouement que lorsque le Dakar s’élançait de Paris, place de la
Concorde, dans les années 80 puis traversait la France…pour le plus grand bonheur des compétiteurs
assez peu habitués à recevoir un tel accueil….
Cette première journée au copieux kilométrage allait réserver les premières surprises en tête de la course
et les premiers incidents allaient émailler les 371 km de secteur sélectif. Du côté du Team Dessoude, alors
que Christian Lavieille sur le Proto 05 partait sur le bon rythme, à 30 km de l’arrivée, son arbre de
transmission arrière cédait. En perdant, certes du temps, le Varois parvenait à limiter la casse et à rejoindre
l’arrivée en deux roues motrices et signait le 22ème chrono.
« Le Proto fonctionnait à merveille. Sans prendre le moindre risque sur ce type de spéciale nous étions sur
le bon rythme. Mais la mécanique en a décidé autrement… Il est assez décevant de commencer un Dakar
comme cela. Le public était vraiment génial sur la spéciale et sur la liaison. Sympa, réceptif et extrêmement
démonstratif ! »
Jean-Paul Forthomme, navigateur de Christian sur ce Dakar revient sur l’étape du jour :
« Ce fut une bonne entrée en matière, très rapide. Nous avons fait plusieurs pointes à 180 km/h. Côté
navigation, rien d’exceptionnel, mais il fallait assurer un vrai co-pilotage compte tenu de la vitesse et
enchaîner les notes sur un rythme soutenu. Christian est un pilote très « agréable ». Il est très précis dans
ses trajectoires et sait parfaitement ce qu’il fait. Malheureusement, aujourd’hui la chance n’était pas de
notre côté quant à 30 km de l’arrivée l’arbre de transmission a lâché. Les 30 derniers kilomètres à 60km/h
furent très longs… »
Du côté du Proto 03, Pavel Loginov se faisait une grosse chaleur en partant en tonneaux. Mais une fois
rétabli sur ses roues, le Russe parvenait à boucler la distance. Beaucoup de temps perdu et une 148ème place au général.

02/01/2009



Nouveau continent, nouveau tracé, nouveau visage mais toujours de vraies difficultés…voilà le
programme concocté par ASO pour les 500 véhicules (227 motos, 25 quads, 177 voitures et 81
camions) engagés sur le Dakar 2009. Un accueil chaleureux de la population et un réel engouement
pour l’événement (80 000 spectateurs sur les deux jours de vérifications) ont ravis les concurrents,
mais comme les pistes Argentines et Chiliennes semblent bien attrayantes, après deux jours de
vérifications administratives et techniques chaque participant piaffe d’impatience, à commencer par
Christian Lavieille…
Le Team Dessoude est fin prêt pour relever ce nouveau défi. Christian Lavieille et Jean-Paul
Forthomme sur leur Proto 05 prennent toute la mesure de ce qui les attend : « La prudence sera de mise
sur un début de rallye qui s’annonce très rapide. Nous serons patients car il semble que la deuxième
semaine soit réellement le morceau de bravoure de l’édition 2009. »
Même constat pour Jean-Pierre Strugo et Yves Ferri qui sur leur Nissan Pathfinder T2 se battront aux
avant-postes. « Jipé » a étudié la question et se prépare sereinement aux difficultés annoncées. La
concurrence sera féroce dans la catégorie Production où une véritable armada de Toyota s’est déployée
sur l’épreuve. Le tandem Strugo-Ferri en a vu d’autres et l’expérience fera sans doute la différence.
Pavel Loginov et Kyrill Shubin sur leur Proto 03 devront eux aussi se méfier d’un départ trop rapide.
L’équipage Russe découvre (comme bon nombre de concurrents) l’Amérique du Sud et s’est préparé en
conséquence. La température sera un paramètre déterminant à gérer pour les hommes et la machine, bien
loin du rude hiver des steppes russes…
Enfin, Frédéric Chavigny et Stéphane Singery, sur le second Pathfinder T2, se montrent des élèves
appliqués. Pour leur premier rallye raid, ils n’hésitent pas à prendre conseil auprès des « anciens ».
Méticuleux dans leur préparation et attentifs aux recommandations prodiguées, l’équipage des « rookies »
sait que relever le challenge d’aller au bout de l’aventure ne sera pas une promenade. Mais avec
détermination et motivation, ils s’élanceront dès demain matin sur le premier secteur sélectif de leur vie.
Après la présentation des concurrents dans le centre de Buenos Aires (où plus de 200 000 aficionados
sont attendus), sur un podium où chacun défilera, dans la grande tradition du Dakar, demain dès l’aube les
choses sérieuses commenceront avec une première spéciale rapide mais comptabilisant déjà 371 km de secteur chronométré sur les 733 que comptera l’étape…

 

 

Bloc droite
>> Toutes les videos
Reportage Normandie TV
>> Toutes les photos
3
Agrandir l'image
4
Agrandir l'image
3
Agrandir l'image
2
Agrandir l'image
1
3
2
1
1
4
3
2
4
3
2
1
3
2
1
3
2
1
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
1
4
3
2
1
2
1
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
1
2
3
4
4
3
2
1
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
3
2
1
4
3
2
1
3
2
4
3
3
4
1
1
3
4
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
1
2
3
4
4
3
1
2
4
3
2
1
4
3
2
1
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
1
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
3
2
1
4
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
4
3
2
1
 
Rechercher :
Ok
Rechercher :
Ok