Press releases / Rally of Tunisia

Aujourd’hui, le rallye fait une halte dans l’oasis de Ksar Ghilane. Sources d’eau chaude, sable et
palmiers. Mais avant d’atteindre ce petit coin de paradis il fallait rouler sur une spéciale de 275 km
mêlant sable et cassant. Sur ce secteur chronométré, le duo Lavieille-Debron signe le 5ème temps en
ne ménageant pas ses efforts pour contenir ses adversaires. Bilan, toujours la deuxième place au
général derrière Orlando Terranova et devant Leonid Novitskiy qui revient désormais à un peu plus
de 8’ de l’équipage Dessoude. Le Russe ne lâchera pas prise…
En quittant Oueni ce matin, Christian Lavieille se doutait que les BMW X3 allaient placer une offensive.
Hypothèse confirmée puisque les Allemandes s’imposent aux trois premières places. Alors que Terranova
maintient Christian à distance, le Russe Novitskiy a décidé d’attaquer. Au final, plus de 8’ de perdues. Mais
même en attaquant, le pilote du Proto N05 ne prend pas de risques inconsidérés :
« Ce fut pour nous une spéciale parfaite et Arnaud a été super en navigation. Un peu difficile, l’Erg est
toutefois bien passé. Il faut avouer que nous n’avons pas trop de marge de manoeuvre. Aujourd’hui au
programme, du cassant et des langues de sable, ce n’est pas notre terrain de prédilection. Nous nous
sommes fait bien secouer. Arnaud a pris deux ou trois chocs assez violents. Cela devrait le rajeunir !!!
Nous n’avons pas crevé et pourtant, c’est peut-être aujourd’hui que nous avons roulé le plus vite depuis le
début du rallye. »
Bien secoué, Arnaud Debron se remet de ses émotions :
« Alors que je regardais mon road-book et pas la piste, j’ai pris un gros choc. Un gros « boom » dans le
dos, pas très agréable…Une bonne séance de massage me fera le plus grand bien… »
Côté voiture, RAS… Le Proto N05 se porte à merveille, chouchouté et entièrement revu tous les soirs par
l’équipe Dessoude. Encore deux jours avant l’arrivée finale, mais dès demain, la caravane du rallye aura
déjà rejoint Tozeur.
En effet, demain, encore un gros morceau entre Ksar Ghilane et Tozeur. La partie sera serrée… Au
programme, de la navigation, du pilotage, des franchissements de dunes, des pistes entrecoupées de
langues de sable, des chotts très piégeux, des passes à trouver, de la tôle ondulée, des forts… et une
arrivée dans les célèbres décors de Star Wars. Le chemin le plus court ne sera pas forcément le meilleur !

La septième étape du 27ème Rallye de Tunisie a conduit les concurrents de Brack à Quaryat. Une
étape très exigeante avec une première partie cassante et une deuxième plus rapide. Sur ce terrain
« accidenté », Christian Lavieille et Arnaud Debron sur le Proto N05, ont joué la carte de la
prudence en ménageant leur machine. En signant le 7ème temps du jour, le Team Dessoude
conserve la deuxième place du général. Voiture intacte et une seule crevaison aujourd’hui,
l’équipage a rejoint sans encombre le bivouac.
Premier « hic » de la journée, un passage trialisant et étroit qui aurait pu mettre la caravane en déroute. Il
était préférable d’adopter une allure sage tout en admirant le paysage… des cirques montagneux ensablés,
de vieux volcans, et des rochers plantés. Patience et attention quant à la navigation furent récompensées
… sur le premier tiers de l’étape. Ensuite, les pilotes ont pu s’en donner à coeur joie sur 280 kilomètres
d’une piste rapide très amusante. Parfois sinueuse, technique, avec de nombreux changements de
direction. Cette spéciale variée aurait pu laisser des traces !
Pour Christian Lavieille et Arnaud Debron, le maître mot fut la prudence, en veillant à ne pas crever,
malheureusement…la crevaison fut inévitable :
« Le début du tracé fut très cassant et nous sommes restés très prudents pour éviter la
crevaison. Malheureusement, nos efforts ne furent pas récompensés car 20 km après le CP 1 nous avons
crevé à l’arrière gauche. La fin était un peu trop rapide pour nous. Nous avons vu Guerlain Chicherit arrêté,
mais nous ne nous sommes pas enflammés. Le tracé était très varié et la voiture parfaite ! »
Un peu frustré, Arnaud Debron s’est quand même bien amusé aujourd’hui :
« Nous n’avions pris que deux roues de secours en décidant de rouler « doucement » et de ne pas crever,
mais pas de chance…nous avons crevé à la fin du cassant. La navigation était sympa, mais trop de
Waypoints à mon goût ! Cela gâche un peu le plaisir, mais le road-book était parfait. »
Demain, nouveau passage de la frontière mais cette fois dans l’autre sens…La spéciale se déroulera en
Libye avant de rejoindre le bivouac de Oueni, côté Tunisien.
On quitte le sable, pour retrouver des pistes empierrées, des cols étroits, de grands canyons et des
plateaux roulants. Techniques ou très rapides les pistes seront poussiéreuses. Mais les nombreuses traces
parallèles faciliteront les dépassements. La navigation peut jouer des tours, et les crevaisons ralentir
l’allure. Anodine ou déterminante, l’étape du jour laisse la part belle à l’intelligence de course. Fin de
journée très roulante, puis liaison sur goudron pour revenir le soir en Tunisie.

Cette première partie de l’étape marathon a fait de nombreux dégâts sur deux et quatre roues. Chez
les autos, Christian Lavieille a signé une magnifique victoire au scratch en surclassant les trois
BMW d’usine et le « renard du désert », Jean-Louis Schlesser. Le Proto Dessoude a avalé les 563
km de secteur chronométré de façon magistrale. Sur une réception assez rude suite à un saut, le
co-pilote de Joseph Rosso, Eric Leblanc souffre de douleurs dorsales. Plus de peur que de mal,
mais Eric et Joseph ont dû interrompre leur progression.
Derj-Oubari, c’est la plus longue spéciale de toute l’histoire du rallye de Tunisie. Sans assistance ce soir,
étape marathon oblige ! Des franchissements, du sable, de la navigation…un florilège de difficultés.
Quatrième hier derrière les BMW, Christian Lavieille a réalisé aujourd’hui une superbe performance au
volant de son Proto N05. Coup de chapeau également à Arnaud Debron qui a effectué un travail
remarquable tout au long de cette difficile étape.
« Je suis vraiment ravi, c’était une superbe spéciale et cette fois, nous avons concrétisé de la meilleure
façon en empochant la victoire... Nous nous sommes ensablés une seule fois, et surtout j’ai bénéficié de la
grande expérience de mon coéquipier, Arnaud Debron, dans les dunes. Il a été m.a.g.n.i.f.i.q.u.e ! Vu la
longueur et la difficulté de cette spéciale, cette victoire d’étape est sans doute la plus belle de ma carrière,
obtenue de plus face à une belle concurrence. »
André Dessoude est lui aussi très fier de ce résultat :
« Christian a dû faire une course relativement sage tout en maintenant un certain rythme. IL a crevé une
fois et s’est ensablé une fois, mais je crois que les autres ont encore plus galéré. La sagesse l’a emporté. Il
faut qu’il soit encore très sage demain car pendant encore trois jours ce sera difficile. Il faudra qu’il ménage
la voiture et roule à son rythme sans s’occuper des autres. L’étape marathon calme pas mal d’ardeurs et
les équipages ont tendance à ménager le véhicule.
Joseph Rosso a cassé hier une transmission et ensuite a rencontré beaucoup de problèmes en passant les
langues de sable. Il a perdu beaucoup de temps. Ce matin, en partant il était un peu grognon et s’est mis
pas mal de pression. Il fallait rouler cool… »
Demain, étape 100% sable. Très roulant pour débuter, très technique pour le reste de la journée. Le
paysage est incroyable, les dunes époustouflantes et le sable parfois très mou : il s’agira de l’étape des
costauds, des fonceurs, des courageux. Seule solution pour passer, franchir les plus hauts massifs. Même
technique qu’aujourd’hui: de l’élan, du couple et une bonne lecture du terrain. Les navigateurs auront du
travail pour trouver les 6 lacs éparpillés dans cet océan de sable. Baignade autorisée, mais l’eau est très salée ! Pour certains, cette courte étape en kilomètres risque de durer.

Cette 3ème étape a permis de rentrer dans le vif du sujet. Sur les 356 km de la spéciale du jour la
diversité était au rendez-vous. Du côté du Team Dessoude, Christian Lavieille a effectué la course
parfaite sans attaquer à outrance tout en imprimant un rythme soutenu. Journée « contrariante »
pour Joseph Rosso qui sur la fin du secteur chronométré a glissé sur une paroi en béton et a
endommagé son Pathfinder côté conducteur au niveau de la portière. De la carrosserie mais pas de
dégâts sur les principaux organes mécaniques. Le duo Rosso-Leblanc pourra repartir demain sans
encombre.
La spéciale d’aujourd’hui avait un format « coupe du Monde » avec de vraies difficultés et une navigation
assez piégeuse. Le départ était donné dans une large plaine très roulante entre les montagnes. Après avoir
passé la voie ferrée, le terrain se transformait et devenait vraiment cassant, avec de nombreux pièges et
des compressions redoutables. En s’approchant du pipe-line, la piste devenait plus sablonneuse. En fin de
parcours, le tracé se faisait plus étroit.
Pour Christian Lavieille et Arnaud Debron, pas de souci particulier, la journée a défilé sans encombre sur le
Proto Dessoude :
« Une petite boulette en navigation nous fait perdre 1 minute, mais ce n’est pas bien grave, Arnaud a été
super ! Nous avons roulé à notre rythme en se faisant pas mal secouer vers la fin sur les compressions.
J’avais débranché la barre stabilisatrice, je n’aurais peut-être pas dû car je me sentais un peu moins en
confiance. Aucun souci sur la voiture, pas de surchauffe, pas de crevaison…RAS ! Nous terminons derrière
Eric Vigouroux d’un cheveu. Au général il reprend une place, mais il y a encore du chemin jusqu’à Tozeur.»
André Dessoude est pour le moment très satisfait de la progression de son équipage qui adopte le bon
rythme au bon moment. Même s’il est impossible d’aller chercher les BMW à la régulière, le classement
peut encore fortement évoluer. Nous ne sommes qu’au début de ce rallye !
Malheureusement, Joseph Rosso n’a pas eu de chance aujourd’hui en « rencontrant » de façon
involontaire un muret de béton. Parti en glisse, le choc fut inévitable. Manque de chance, la spéciale était
presque terminée. Le Nissan Pathfinder a souffert au niveau carrosserie mais rien au niveau mécanique.
Demain, la spéciale aura des allures de Far West avec des Canyons et des paysages très Western. Il sera
alors temps d’aborder les premiers hors-piste peu roulants. Les derniers 20 kilomètres seront par contre
très rapides. Après cette spéciale de 288km, le rallye quittera la Tunisie pour franchir la frontière libyenne et se rendre en liaison jusqu’à Derj.

Pour la 27ème édition du Rallye de Tunisie, le Team Dessoude a une nouvelle fois répondu présent.
Fidèle de l’épreuve, l’équipe Saint-Loise aligne cette année deux voitures. Le Proto N05, confié à
Christian Lavieille et Arnaud Debron (de vieilles connaissances), tandis que Joseph Rosso, associé
à Eric Leblanc, défendra ses chances en catégorie T2 sur le Nissan Pathfinder. Les premiers tours
de roue sur la plage de Gammarth pour une Super Spéciale de 5km se sont déroulés sans
encombre. Christian signe le 4ème temps et Joseph le 18ème, 2ème des T2.
Le rallye OiLibya 2009 ne ressemblera pas cette année à une promenade de santé. En effet, sur 4 500 km,
cette course devrait se révéler particulièrement difficile comme le présage André Dessoude.
Mais en marge de la difficulté du parcours, il faudra aussi composer avec la météo, qui pour le moment est
loin d’être clémente. En effet, la pluie et le vent se sont largement installés sur la région de Tunis et les
premières journées passées à Gammarth furent assez « humides ». Finalement, pour la Super Spéciale
sur la plage, la pluie a fait une trêve et le soleil s’est même invité.
Christian Lavieille, au volant de son Proto N05, n’a pas traîné en imposant un bon rythme à son bolide. Un
4ème temps à la clé en compagnie d’Arnaud Debron. Des retrouvailles depuis que nos deux compères ont
gagné ensemble la Coupe du Monde des Rallyes Tout Terrain en catégorie Production voilà quatre ans.
Bonne humeur dans l’habitacle assurée…
Christian retrouvait donc son « vieux complice » :
« Le tracé était sympa avec des petites dunettes et des whoops. A fond presque tout le temps. A un
endroit, nous avons même « sauté » un peu fort, nous avons légèrement tapé le ski, mais rien de bien
méchant. Retrouver Arnaud fait bien plaisir. Depuis notre victoire en T2 sur la Coupe du Monde, nous
n’avions plus roulé ensemble. »
Le plaisir était partagé car Arnaud Debron franchissait la ligne avec un immense sourire :
« La voiture se comporte très bien, elle est très directive. Elle m’a très agréablement surpris, je pensais
qu’elle secouait plus que ça. Le pilote a aussi été très bien. Quel changement depuis le T2 ! Cette courte
spéciale fut sans problème ! »
Du côté du sorcier de St Lô la prudence est de mise. André Dessoude sait que le rallye sera long et qu’il
faudra gérer parfaitement sa course pour espérer franchir la ligne d’arrivée à Tozeur en bonne position. Le
véhicule engagé en T2 et piloté par Joseph Rosso peut jouer la gagne et Christian Lavieille peut
parfaitement signer une belle performance. En 2008, il terminait sur la 3ème marche du podium.
Demain, l’étape conduira les concurrents jusqu’à Oued Mellah. Mais cette étape sera tronquée. En effet,
des pluies diluviennes se sont abattues sur le Nord de la Tunisie depuis plusieurs jours ont rendu le terrain
extrêmement boueux donc impraticable pour les autos et les motos La spéciale comptera 60 kilomètres au lieu des 250 initialement prévus.