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Rallye Silk Way - 2016 PARTICIPATION DU TEAM DESSOUDE DU 8 AU 24 JUILLET 2016 AVEC 3 EQUIPAGES

La presse en parle


 DAKAR 2015 . André Dessoude avec les chinois pour le Dakar
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Communiqués de presse / Rallye Silk Way (2012)

12/07/2012
ETAPE 5 - Elista / Maykop
ES : 348 km (12 juillet)

Epilogue douloureux pour le Team Dessoude mais bel esprit d’équipe…

Un rallye n’est jamais terminé avant d’en avoir franchi la ligne d’arrivée… Le Team Dessoude en a fait la triste  Expérience aujourd’hui, pourtant en tête du Silk Way 2012 depuis deux jours. Les coups du sort se sont enchainés venant anéantir tout espoir de victoire pour le duo Lavieille-Larroque sur le Proto XI. Alors que le leader voyait s’éloigner toute chance de sacre, Thierry Magnaldi qui pointait pourtant en 3ème position au CP2 de cette
cinquième étape et Frédéric Chavigny au 13ème rang, démontraient un indéfectible esprit d’équipe en choisissant de sacrifier leur résultat pour aider leur équipier à franchir la ligne d’arrivée. Au final, Christian Lavieille est 5ème du classement général tandis que Frédéric Chavigny et Thierry Magnaldi terminent respectivement 17ème et 38ème. Malgré tout, c’est un sentiment de déception que ressent ce soir l’équipe saintloise, si près du but. Sur cette quatrième édition du Silk Way Rally, même si la joie a côtoyé la tristesse, le Team Dessoude n’en tire pas moins un bilan positif compte-tenu de ses performances tout en démontrant ce qu’est réellement une équipe…
Toujours en raison des conditions météo, cette dernière spéciale entre Elista et Maykop a été raccourcie à 348 km et le départ donné de l’initial CP1, après 107 km de liaison.
Tout avait pourtant bien commencé ce matin pour l’équipage N°103 sur le Proto XI, en tête de la course avec un peu plus de 12 minutes d’avance. Premier coup de théâtre, l’adversaire direct de Christian Lavieille, Jérôme Pelichet, arrachait son pont arrière au km 160. Mais peuaprès le premier CP de cette spéciale, c’est bien le leader qui devait s’immobiliser. En effet, 100 m à peine après ce premier point de passage, le support du compresseur d’air conditionné s’est cassé. Mais en se brisant, le support a déchiré la courroie qui permet à l’alternateur de tourner. C’est alors le début d’un long chemin pour le pilote varois, contraint de s’arrêter à plusieurs reprises pour fixer ou changer cette fameuse courroie. Mais par peur d’endommager le moteur, le rythme se fait beaucoup plus lent. Parvenant à franchir le CP 2, mais désormais sans plus aucun joker, la batterie n’étant plus rechargée, l’immobilisation définitive est toute proche sur ce dernier tronçon de spéciale. C’est alors que le Proto XI est
rejoint par ses équipiers qui depuis le départ affichent un superbe rythme.
Crédité du 8ème temps au CP1 puis du 3ème au CP2, après s’être élancé de la 29ème position, Thierry Magnaldi se sentait pousser des ailes sur cet ultime chrono. Idem pour Frédéric Chavigny, parti de la 48ème place, qui alignait le 12ème temps au premier CP avant de poursuivre avec le 13ème au second.  Voyant le Proto XI en difficulté, les deux autres bolides rouges s’immobilisent à sa hauteur. La décision est prise rapidement : il faut que Christian et Pascal franchissent la ligne d’arrivée ! Faisant abstraction de leur propre résultat, Thierry Magnaldi et Frédéric Chavigny vont alors l’accompagner jusqu’au bout. Thierry échange sa batterie avec celle de Christian pour lui permettre de continuer à avancer tandis que Frédéric joue de la sangle pour le tirer. Les trois équipages parviennent ainsi à franchir la ligne d’arrivée de la dernière spéciale. Un témoignage sans appel d’un bel esprit d’équipe !
A l’heure des comptes, les trois véhicules engagés sont à l’arrivée. Christian Lavieille et Pascal Larroque sont cinquièmes du général final tandis que Frédéric Chavigny et Jean Brucy prennent la 17ème place et enfin Thierry Magnaldi et Jean Paul Forthomme terminent 38èmes. Même si le classement est décevant après avoir caressé de si près la victoire, le bilan de cette course est loin d’être négatif.
Face à un plateau relevé composé de brillants pilotes et notamment russes, habitués à ces conditions de course si particulières, les véhicules du Team Dessoude ont démontré toute leur efficacité.
Le Proto XI n’a pas manqué d’inquiéter chaque jour la concurrence et n’a pas tardé à se  révéler comme la voiture à battre. Les problèmes de coupure moteur du Juke rencontrés dans la deuxième étape ont été résolus
et ce véhicule qui roulait pour la première fois dans sa nouvelle configuration n’a pas déçu en affichant un gros potentiel. Quelques points sont validés, comme la suspension et la motorisation et d’autres sont encore à améliorer, notamment sur la carrosserie et sur l’emplacement de la connectique. Bon nombre de pièces ont été mises à rude épreuve dans les conditions extrêmes de pluie et de boue rencontrées sur cette course.
Même constat pour l’Atacama sur lequel beaucoup de travail a été effectué depuis le dernier Dakar. Là aussi, des améliorations sont prévues après ce banc d’essais grandeur nature.
Pour ces trois voitures, l’objectif avoué reste bien le Dakar 2013. Encore du travail en
perspective mais déjà bon nombre de questions ont trouvé des réponses sur le Silk Way 2012.

Prochaine épreuve pour le Team Dessoude, le Rallye des Pharaons en Egypte du 29 septembre
au 6 octobre.


11/07/2012
ETAPE 4 - Elista / Elista
ES : 391.95 km (11 juillet)

Tout comme hier, cette quatrième étape a été perturbée par les conditions météorologiques. A la suite des fortes pluies qui se sont abattues hier et la nuit dernière sur la région d’Elista, la boucle du jour a été raccourcie. La dernière partie de la spéciale,qui traversait plusieurs gués, étant impraticable, l'arrivée de la spéciale fut jugée au CP2, c'est-à-dire au km 391,95. Moins à l’attaque que les deux derniers jours, ChristianLavieille et son Proto XI terminent à la troisième place de la spéciale du jour et confortent leur avance en tête de la course. Si le leader du Silk Way 2012 n’a pas connu de problème, ses équipiers, Thierry Magnaldi et Frédéric Chavigny furent moins à la fête dans les nombreuses dunettes.
Sur cette boucle autour d’Elista, Christian Lavieille a géré à la perfection son avance au classement général, préférant préserver la mécanique plutôt qu’aller chercher une troisième victoire d’étape consécutive. En terminant troisième de cette spéciale réduite à 391 km, le Varois porte son avance à un peu plus de 12 minutes sur son
poursuivant immédiat, Jérôme Pelichet.
Dans le clan Dessoude, à la veille de l’ultime étape, chacun retient son souffle. Effectivement, ce matin l’équipe d’organisation a annoncé la suppression de la dernière étape vers Gelendzhik et que l’arrivée serait jugée à Maykop, le 12 juillet. Suite aux terribles inondations qui ont fait de nombreuses victimes dans la région de Krasnodar, l'organisation du Silk Way Rally a décidé de modifier la fin du parcours de son épreuve. Le podium final se déroulera donc au bivouac de Maykop et les festivités prévues sont annulées.
Par solidarité avec les sinistrés de cette région, il sera remis aux autorités, les dons collectés auprès concurrents pour venir en aide aux victimes des inondations. Pour Christian Lavieille et Pascal Larroque, encore une journée d’efforts…
« Tout s’est bien passé aujourd’hui. Encore et toujours beaucoup de navigation et beaucoup de traces à faire… Nous nous sommes juste arrêtés trois ou quatre minutes à 10 km de l’arrivée pour dégager la calandre qui était recouverte de criquets, ce qui empêchait l’arrivée d’air. Compte-tenu de la météo, le sable était assez porteur. Dans les dunettes, pour aller chercher les waypoints, nous avons adopté la méthode « motard », c’est-à-dire en tirant
souvent tout droit. Je dois bien avouer que c’était plutôt sympa ! Dans la steppe, les pistes sont très ondulées et sans mauvais jeu de mots, je pourrais qualifier ces passages de « montagnes russes » ! Nous avons levé le pied aujourd’hui, en comparaison avec les deux étapes précédentes, tout  en restant très attentifs à la navigation.  Pascal est très sollicité depuis le début de ce rallye mais il s’en sort à la perfection. Je voudrais tirer un grand coup de chapeau aux mécaniciens qui travaillent dans des conditions très pénibles. Ils ont encore passé une nuit d’enfer à travailler sous des trombes d’eau et dans la boue. Sans eux, rien n’est possible alors je tiens à très sincèrement les remercier.
C’est vraiment dommage que l’épreuve se déroule dans un moment très difficile pour les habitants de cette région car nous sommes reçus comme des rois. Hier, l’arrivée de la spéciale était très émouvante et l’accueil des plus chaleureux. Demain, il y a encore une étape et 450 km de spéciale où nous resterons des plus vigilants… »
Pour les deux équipiers de Christian Lavieille, cette quatrième étape ne fut pas un long fleuve tranquille. Frédéric Chavigny et Jean Brucy, après un choc dans une dunette, ont cassé leur pompe de direction assistée et ont du pelleter à plusieurs reprises. De précieuses minutes se sont envolées au classement général…
Quant au duo Thierry Magnaldi – Jean-Paul Forthomme, après plusieurs plantages, leur Juke est resté bloqué au fond d'une cuvette. Nos deux compères ne doivent leur salut qu’à l’aide de Frédéric Chavigny venu à la rescousse. Une grosse dépense d’énergie mais une grosse satisfaction du côté des évolutions techniques opérées depuis deux jours. Pour l’ultime étape de ce Silk Way 2012, le programme est très chargé. La spéciale, longue de
450 km, recèle de nombreux pièges entre steppes et collines. Après une courte liaison de 18 km, le départ de la spéciale sera très rapide, sur des plateaux, avant d’aborder un terrain plus rocailleux. Les équipages quitteront ensuite la Kalmoukie pour pénétrer dans la région de Stavropol et découvriront alors un paysage radicalement différent, proche des alpages suisses. Les cent derniers kilomètres seront disputés à une altitude comprise entre 400 et 700 mètres et la prudence sera de mise sur les pistes sinueuses et empierrées. Après plusieurs passages de gués, l’arrivée de ce chrono sera jugée dans des collines avant de rejoindre le bivouac de Maykop, pour l’arrivée finale, à 200 km de là.

10/07/2012
Christian Lavieille signe sa deuxième victoire d’étape consécutive.

En raison des intempéries qui touchent la Russie, des modifications ont été opérées sur le tracé du jour et la spéciale raccourcie de quelques 200 km. Bien décidés à remonter les 17 minutes qui faisaient défaut hier,  Christian Lavieille et Pascal Larroque signent, sur le Proto XI, une deuxième victoire d’étape consécutive et s’installent en tête du classement général. Un sans-faute qui s’est avéré payant sur un terrain piègeux. Thierry Magnaldi et Frédéric Chavigny n’ont pas non plus trainé en terminant respectivement 13ème et 16ème de ce troisième chrono. Avec 10 heures de pénalité, le pilote du Juke ne s’inquiète plus vraiment du classement général alors que le Proto Atacama pointe à une très belle 12ème place.
André Dessoude a retrouvé le sourire au bivouac d’Elista !
Le départ de cette 3ème spéciale entre Volgograd et Elista a été décalé en raison des fortes pluies qui  se sont abattues sur la région et ont rendu impraticable la première partie du parcours. C’est donc en liaison, en  empruntant l'asphalte, que les concurrents se sont rendus jusqu'au km 212,87 pour prendre le départ du chrono,
raccourci à 275 km. Concentré et déterminé, l’équipage du Proto XI ne s’est pas laissé perturber par ces  changements et s’est engagé sur l’épreuve en ouvrant la route. Une position pas toujours très confortable sur un tracé où les changements de direction sont très fréquents. Mais comme le confirme Christian Lavieille, ce soir en tête du classement des autos, la journée fut assez mouvementée.
« Nous nous sommes rendus au départ mais des trombes d’eau ont considérablement modifié l’état de la piste. De plus, le départ étant donné sur des digues, au moindre faux pas et en cas de glissade, impossible de remonter. Sagement, l’organisation a préféré décaler le départ au km 212. Nous nous sommes donc retrouvés en liaison sur l’asphalte et compte tenu des conditions météo, j’en ai profité pour changer de pneumatiques. C’est peut-être cela qui a fait la différence aujourd’hui… La navigation est fondamentale sur ce rallye et une fois de plus,
Pascal a été parfait ! Il y a tellement de changements de cap et de direction qu’il est impératif de rester vigilant en permanence. Nous avons du passer trois petits ergs, pas spécialement compliqués mais avec des dunettes
enchevêtrées. Sur la fin, nous avons retrouvé une steppe assez plate, bien arrosée de pluie… La piste étant inondée, il fallait passer en hors-piste pour éviter d’y rester. La voiture a été formidable, rien à signaler de ce côté-là ! Nous sommes donc passés en tête avec dix minutes d’avance sur Jérôme Pelichet mais demain, c’est une grosse journée qui nous attend. Bien sûr, nous sommes très heureux mais pas de triomphalisme, il est impératif de rester prudent. Nous y verrons sans doute plus clair demain soir… »
En prenant la 13ème place aujourd’hui, Thierry Magnaldi et Jean Paul Forthomme se sont refaits une santé après leurs déboires d’hier. Même si l’équipage ne se soucie plus du classement général, de belles performances en spéciale sont toujours bonnes à prendre. La preuve ! Affichant toujours un moral d’acier, le duo Chavigny – Brucy s’est une nouvelle fois assuré un bon classement en signant le 16ème temps. Pointant désormais à la 12ème place du classement général, l’équipage de l’Atacama maintient le bon rythme sur un parcours semé
d’embûches.
Demain, les concurrents devront affronter la spéciale la plus longue du rallye. Un chrono de plus de 500 km en plein coeur de la Kalmoukie. Après les sables du désert de Kalmouk, place aux salines toutes proches de la région aride d’Astrakhan avant de replonger dans une zone d’une centaine de kilomètres de sable. Après cet enfer miniature, retour dans la steppe sur un tracé plutôt vallonné parsemé de pièges. En fin de parcours, le rythme devrait être très élevé avant de rejoindre le bivouac d’Elista pour y passer une seconde nuit.

09/07/2012
ETAPE 2 - Volgograd / Volgograd
Liaison : 123.12 km - ES : 309.01 km - Liaison : 1.93 km (9 juillet)

Victoire d’étape pour Christian Lavieille et le Proto XI !

Après une mise en route de haut niveau sur la spéciale d’hier, la deuxième étape de ce Silk Way Rally a vu surgir les premières vraies difficultés et a fait ses premières victimes (y compris chez les favoris) dans un sable
extrêmement mou. Sur ce terrain délicat et hostile, Christian Lavieille, Pascal Larroque et leur Proto XI, ont su déjouer tous les pièges pour se hisser en tête de la feuille de classement. Dans le clan Dessoude, cette  magnifique victoire d’étape et la 4ème place au général viennent contrebalancer la déception d’hier. Au volant de l’Atacama, Frédéric Chavigny n’a quant à lui pas vécu une journée des plus relaxantes. Quelques soucis de
surchauffe et d’embrayage, d’où quelques plantages au passage des dunes mais le moral est au beau fixe malgré une petite heure de perdue. Enfin, du côté du Juke, après l’excellente performance d’hier, Thierry Magnaldi et Jean Paul Forthomme ont du aujourd’hui faire face à une étape synonyme d’enfer. Des coupures moteur étant venues perturber une belle progression en début d’étape, l’équipage franco-belge concède trois heures dans ce chrono…
Portant le N°103, le Proto XI de Christian Lavieille et Pascal Larroque a placé aujourd’hui la barre très haut. Reléguant le deuxième de l’étape à près de 5 minutes, le Varois n’a pas pris le temps d’admirer le paysage. Une spéciale piégeuse où de surcroit, voitures et camions ont du rouler de concert.
En franchissant en vainqueur la ligne d’arrivée, l’équipage affichait un franc soulagement, après les péripéties d’hier, comme le confirme Christian Lavieille.
« Cette victoire nous fait très plaisir mais c’est aussi une belle récompense pour toute l’équipe. Elle efface un peu la déception d’hier. Aujourd’hui, ce ne fut pas une étape facile et je dois bien avouer que nous avons du attaquer en restant très concentrés. La navigation était assez complexe mais Pascal est resté bien  calé, bien que je le secoue pas mal ! Il m’a même avoué avoir eu le souffle coupé à deux reprises… Seul un camion est venu perturber notre progression en nous faisant perdre la bonne piste quelques minutes. La voiture a été super et a parfaitement répondu. Au niveau pilotage, je me suis bien amusé. Le tracé était globalement assez rapide et pour être performant, il faut rouler en totale confiance avec le road-book.
Même si nous reprenons un peu de temps aujourd’hui, nous ne sommes pas sur un Dakar, le Silk Way est une épreuve courte et il ne reste que trois « vraies » journées de course. Il y a encore 17 minutes à reprendre mais nous sommes plus motivés que jamais ! »
Deuxièmes du Team Dessoude à rejoindre le bivouac, Frédéric Chavigny et Jean Brucy n’ont pas démérité. Malgré les difficultés, l’équipage garde un moral d’acier et envisage la suite avec philosophie. « Première satisfaction, nous sommes au bivouac ! Nous avons connu aujourd’hui des problèmes d’embrayage et de surchauffe qui
forcément, au passage des dunes ont eu des conséquences. Nous nous sommes plantés quatre fois et avons du manier la pelle avec ferveur. Nous continuons à travailler sur la voiture et je suis convaincu que nous avançons dans la bonne direction. Même si nous perdons une heure sur cette étape, il reste encore trois grosses journées avant d’arriver à Gelendjik. Nous gardons le moral ! »
Enfin, grosse galère pour l’équipage du Juke qui se souviendra longtemps de la boucle de Volgograd… Thierry Magnaldi concède trois heures sur la spéciale en proie à des coupures moteur qui, à cette heure, restent sans réponse. Thierry revient sur ce périple. « Nous avons débuté sur le bon rythme et après 50 km nous avions déjà rattrapé Jérôme Pelichet. Au passage du premier gué, première alerte, le moteur s’est coupé mais nous sommes repartis sans encombre. Sur la première zone de sable, les coupures se sont enchaînées nous obligeant à nous arrêter. Impossible de trouver l’origine de la panne. Avant d’aborder les dunes, nous avons tout débranché puis rebranché mais rien de concluant. Se lancer avec ce problème dans les dunes signifiait en cas de plantage, de ne vraiment plus pouvoir repartir et d’y rester définitivement. Le choix a été fait de contourner la zone en manquant 5 waypoints et en prenant des  pénalités. Tant bien que mal, nous avons pu rejoindre le bivouac. Même si l’espoir de faire un beau résultat au scratch s’est envolé, il demeure encore possible de faire de belles étapes.
Problème électrique, électronique ? Les mécaniciens tentent de comprendre ce qui s’est passé. »

Pour la troisième étape, cap au sud en direction d’Elista avec une spéciale de 487 km au coeur des steppes russes. Après un premier tiers de parcours assez rapide, les concurrents aborderont ensuite une portion de hors piste pour arriver aux dunes et au fameux « Erg du Scorpion ». Un morceau de bravoure, sous des températures qui s’annoncent caniculaires, avant de rejoindre les steppes et la ligne d’arrivée. Une dernière liaison d’une  Centaine de kilomètres et les concurrents pourront savourer un repos bien mérité au bivouac d’Elista.


08/07/2012
ETAPE 1 - Moscou - Ryazan - Volgograd
Liaison : 184.85 km (7 juillet)
Liaison : 497.20 km - ES : 258.31 km - Liaison : 123.06 km (8 juillet)

Après des vérifications administratives et techniques à Moscou et une première partie de liaison hier, le Silk Way Rally 2012 a réellement pris son envol aujourd’hui avec le premier secteur chronométré. Une spéciale de 258 km sur laquelle le Team Dessoude a porté haut ses couleurs en plaçant son Juke, piloté par Thierry Magnaldi, à la 8ème place du classement général, et le Proto Atacama de Frédéric Chavigny à la 11ème. Seule ombre au tableau, la 22ème place de Christian Lavieille, qui après avoir pris la tête, a du concéder de précieuses minutes pour réparer une fuite sur le radiateur d’huile de son Proto XI. Mais le rallye vient juste de commencer et le bilan de ce premier jour demeure positif.
Cette première spéciale a permis d’entrer dans le vif du sujet. Un parcours mixte avec du rapide et du sinueux mais aussi beaucoup de changements de direction qui n’ont pas rendu la navigation très aisée.
Au CP1, le Proto XI de Christian Lavieille et Pascal Larroque vire en tête. Un début de course incisif et efficace mais un élan stoppé net quelques kilomètres plus loin comme le raconte Christian.
« La pression d’huile a brusquement chuté et il n’a pas fallu bien longtemps pour comprendre l’origine du problème. Le radiateur d’huile était percé ! Nous avons opéré une réparation de fortune et nous sommes repartis mais au passage, 25 bonnes minutes s’étaient envolées. Globalement, la voiture s’est bien comportée. Quelques réglages sur les suspensions et l’hydraulique mais tout va bien. Le rallye débute à peine et ce handicap peut encore être gommé. »
Pascal Larroque faisait aujourd’hui son baptême du feu sur le Proto et aux côtés de Christian.
« Tout s’est remarquablement passé avec Christian et avec lui, ce n’est pas compliqué ! Je n’étais pas très en forme sur le début du parcours mais rapidement, tout est rentré dans l’ordre. Il y avait pas mal de navigation et beaucoup de changements de direction sur des pistes pas toujours très faciles à repérer. Il fallait rester très attentif. »
En propulsant le Juke à la 8ème place du classement général, Thierry Magnaldi et Jean-Paul Forthomme réalisent une superbe première étape. Cette excellente performance confirme les très bonnes dispositions de la dernière née de la famille Dessoude. Satisfait de ce galop d’essai, Thierry Magnaldi savoure…
« Cette première journée était importante pour prendre la mesure du Juke en conditions de course. La nouvelle carrosserie n’a posé aucun problème, au contraire, elle procure une très bonne pénétration dans l’air et autorise une bonne vitesse de pointe. Nous avions choisi de ne pas attaquer aujourd’hui en préférant observer les réactions de notre buggy. Il reste quelques petits réglages à faire car la répartition des masses est différente de la précédente version mais nous n’avons aucune vibration et la suspension est géniale ! Nous avons commis deux petites erreurs de navigation mais rien de méchant, juste le temps de nous recaler sur la bonne piste. Tout se passe de la meilleure des façons avec Jean-Paul ! »

Excellente performance aussi du côté du Proto Atacama puisque Frédéric Chavigny et Jean Brucy s’installent à la 11ème place.
Grosse satisfaction pour toute l’équipe car tout comme pour le Juke, beaucoup de modifications ont été apportées depuis la version « Dakar ». Et pour sa première sortie en course depuis la nouvelle configuration, l’Atacama a prouvé son efficacité pour la plus grande joie de son pilote qui, faut-il le rappeler, a très à cœur de rouler au plus meilleur niveau sur ses terres…

Demain, sur la deuxième spéciale, les premières difficultés feront leur apparition. En effet, dès les premiers kilomètres, les concurrents rencontreront les premières zones de sable. Après une centaine de kilomètres, le sable deviendra plus mou, plus difficile à franchir et restera présent une bonne partie de la spéciale. Peu à peu, le parcours s’adoucira, devenant plus droit, plus reposant tandis que la dernière partie de ce chrono se déroulera sur une surface plus dure, jonchée de graviers et de pierres. L’arrivée de cette deuxième épreuve chronométrée sera jugée au bivouac.

30/06/2012
A l’issue de la dernière séance d’essais du Team Dessoude sur le domaine de Château de Lastours, André Dessoude annonçait du nouveau du côté de son buggy. A quelques jours du coup d’envoi du Silk Way Rally, l’équipe saint-loise présente son « Juke », buggy nouvelle génération, revu et corrigé. Nouveau design, nouvelles suspensions,nouvelle évolution moteur, le Juke fait son entrée dans la cour des grands…
Au terme d’un pertinent travail sur son buggy Oryx, le Team Dessoude présente aujourd’hui le Juke. Positionné sur le marché des buggies nouvelle génération, le Juke se révèle performant et efficace sur tous les types de terrain présents en rallye raid.
Comme le souligne André Dessoude, cette évolution ne se limite pas à un simple lifting esthétique.
« Bien sûr, la carrosserie est 100% nouvelle. La coque est issue du modèle de série Nissan Juke, ce qui lui donne un style tout à fait particulier. Mais c’est surtout au niveau mécanique que l’on enregistre les plus gros  changements. Le travail sur les suspensions effectué par Reiger apporte de grosses améliorations, et au niveau freinage, les progrès sont conséquents.» ........
18/06/2012
" Le Team Dessoude s’est retrouvé la semaine dernière dans le sud de la France, sur le domaine de Château de Lastours, pour deux journées d’essais dédiées au buggy Oryx et au Proto Atacama. Thierry Magnaldi a poursuivi le développement du buggy tandis que Frédéric Chavigny s’est concentré sur l’Atacama. Beaucoup de travail mais de belles satisfactions à la clé pour les pilotes et toute l’équipe.
André Dessoude revient sur les très bonnes impressions qui se sont dégagées de ces deux journées d’essais et envisage la suite de la saison et surtout le Dakar 2013 avec plus de sérénité.....

 

 

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